Mardi 25 mars 2025 Petite Fugue à la Croix du Colomban

Texte d’Odile M. Photos de Odile G, Yvan et Anne

Mardi 25 mars 2025, quatre fugueurs et onze fugueuses se retrouvent sur le parking de Manigod après l’église. Les sommets au-dessus paraissent presque totalement déneigés, les raquettes restent donc reléguées dans les coffres.

Après avoir présenté le parcours prévu et annoncé une bonne montée pour démarrer, Anne entraine le groupe sur un sentier derrière l’église, fléché vers la Croix de Colomban en 2h40.

Le tracé est en ligne droite avec un dénivelé soutenu mais régulier. De part et d’autre, de beaux chalets sur ce grand coteau bien exposé, font face à la Montagne de Sulens, au Merdassier, à l’arrière de la Tournette, tous parés de nuages. Des confettis colorés parsèment un peu le vert des prairies.

Le groupe progresse régulièrement, les conversations vont bon train elles aussi.

De petites pauses pour enlever des couches vestimentaires, vider les vessies, hydrater et alimenter les organismes de fruits secs dont la variété s’étoffe au fil des sorties, ponctuent l’effort indéniable.

Arrivée à « Les Côtes » à 1390m quelques plaques de neige apparaissent. Progressivement elles recouvriront complétement le sol sans nécessiter toutefois de sortir les crampons qui attendent pourtant sagement au fond des sacs.

Un quart d’heure après, nous découvrons le Petit Novard avec son grand chalet. Un nuage grisonnant pointe au loin mais la vue est plutôt dégagée. L’horaire permet de poursuivre sereinement jusqu’à la Croix de Colomban.

Nous continuons donc par les Follières-Ouest et le bassin de Colomban, secteur où le 4 février nous avions installés notre salle à manger dans la neige pour déguster une délicieuse fondue savoyarde.

Le plateau de Beauregard est atteint en douceur, vue plongeante sur la petite station dont la neige n’est plus très fournie mais fait encore le bonheur de quelques skieurs.

Le chalet de Colomban déjà occupé par un groupe nous pousse à poursuivre jusqu’à une zone bien exposée où le sol herbeux est sec.

Chouquettes ! chocolat ! café ! ponctuent la fin du pique-nique. L’air un peu trop frais prive certains de leur habituelle sieste.

Nous finalisons notre montée jusqu’à la Croix de Colomban, à la fine silhouette de métal.

Puis nous entamons la boucle descendante qui nous ramène au Petit Novard. Nous retrouvons le chemin de la montée et les clôtures de parc où un galant fugueur, tel la statue de la Liberté, tient un piquet en élévation pour nous éviter de ramper au sol.

Prudemment, juste avant l’arrivée, nous préférons contourner le parc occupé par deux percherons, dont l’un d’eux avait eu des manifestations d’affection un peu trop rapprochées lors de la traversée de leur enclos à l’aller.

Un dernier arrêt à ne pas manquer : l’orgue neuf inauguré en 1996 dans l’Eglise Saint-Pierre de Manigod. C’est le chef-d'oeuvre de Barthélémy FORMENTELLI facteur d'orgue italien qui a réalisé lui-même l'intégralité de l'instrument, y compris les tuyaux et les sculptures. Il compte 22 jeux, soit 1372 tuyaux et est équipé de 2 claviers et d'un pédalier complet. Il est orné d'un buffet en noyer, sculpté à la main, de style néo baroque italien de toute beauté.

Le pot de fin est pris chez Lo Garâjo - café-concept d’altitude, juste au-dessus de Manigod, moment très convivial où chacun apprécie la détente et l’apaisement procurés par la randonnée :

• entre 400 et 700m de dénivelé annoncés – 750m réalisés,

• aucun kilométrage annoncé et 9 km parcourus,

ce qui suscite toujours moults commentaires mais un consensus final « c’’était super » !

Finalement, la pluie annoncée n’a fait qu’une brève apparition sur la route entre Morette et Bluffy.

Ah, quels Veinards ces Fugueurs !

Un grand merci à Anne pour la réussite de cette sortie.

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